Les fibres sont partout autour de nous : herbe, ronce, ortie, jonc, genêt, clématite, tilleul, saule, coudrier…
Certaines d’entre elles ont été autrefois la base de la confection de toile grossière écrue, et le matériau de base pour l’habillement des plus pauvres, ceux-ci n’ayant pas accès aux plantes fibreuses cultivées : lin ou chanvre et moins encore aux fibres animales : soie et laine. La bure franciscaine était composée de cette toile grossière.
La corderie marine utilisait principalement du chanvre. Mais la ficelle, dans les campagnes, pouvait être fabriquée avec toute sorte de fibre fine : teille ou tille, du tilleul ou du chanvre, qui a donné le nom à l’une des étapes de préparation : le teillage ou tillage.
Les fibres les plus grosses étaient utilisées pour la vannerie, qu’elle soit spiralée, en paille toronnée et montée en escargot, comme certains étuis de protection de bouteilles ; ou encore qu’elle soit nappée, comme un tissage pour la production de nattes ; ou enfin qu’elle soit tressée et montée sur arceaux pour la confection de paniers.
Durant la journée, nous réaliserons un petit objet en fibre naturelle, selon ce dont on disposera et que chacun aura apporté.
